✧˚‧ anciens personnages

HYEJIN (im jinah)

naissance

le jour où on l'appellera "boomer" lui donne le vertige, trentaine passée, née un 6 octobre 1989, à l'époque où les feuilles des arbres commencent à rougir comme de jeunes amants dans le boston common. premiers cris poussés au sein de l'hôpital de boston, massachussetts, born and raised here.


nom & prénoms

venue éclairer les journées monotones, elle n'a jamais si bien porté son nom, hyejin, sun, poupée solaire, à l'optimisme infini. et les racines gardées malgré l'usage courant d'un nom "américanisé". pour la famille, ce sera hyejin. pour les amis aussi, d'ailleurs, l'utilisation du second prénom, serah, si peu courante qu'elle l'en oublie.


nationalité(s)

famille implantée aux usa depuis la fin des années 70, c'est la nationalité américaine qui orne son livret de naissance.


origine(s)

le pays du matin calme des deux côtés, parents tous deux venus de l'autre côté du pacifique, et sur ses traits de poupée, les origines coréennes sont flagrantes.


lieu d'habitation

ton blabla


orientation sexuelle

hétérosexuelle, n'a jamais été attirée par autre chose que les courbes masculines pour la bonne et simple raison qu'elle n'a pratiquement eu aucune relation depuis lui. la curiosité tue pour ne pas se perdre sous l’œil curieux de sa gamine.


statut amoureux

le coeur n'a jamais su trouver nouvelle demeure, tenu sous silence depuis seize ans. mère célibataire, ça fait fuir les hommes, de toutes façons. pour les relations sérieuses, s'entend.


statut social

moyen, n'a jamais roulé sur l'or mais n'a pas non plus manqué de quoique ce soit. les revenus passés en priorité dans le foyer et l'avenir de la progéniture, plutôt que dans les loisirs personnels.


situation professionnelle

propriétaire depuis dix ans à la fin de l'année d'une petite boutique du quartier historique de city center ; fleuriste à beacon hill.

résumé :
elle était de ces fleurs qui ne fanent pas, de ces couleurs impossibles à saisir, à transposer sur une toile ; free spirit, sans entraves autres que l'irréalisable. si jeune lorsqu'elle tombe sur l'idylle incroyable, celle qui renverse tout sur son passage, lettres parfumées, baisers dérobés au détour d'un couloir du lycée, les doigts qui s'accrochent sous les astres lors de balades nocturnes, l'innocence adolescente à croire que tout est possible tant qu'ils vivent à deux ; un univers qui s'écroule autour d'un test positif. elle s'accroche, elle s'obstine, elle refuse la solution facile, celle qui lui "assurerait un avenir" lui a-t-on dit. ses parents l'aident et la soutiennent, même lorsque on lui dérobe son soleil, tenu à distance d'elle pour qu'elle ne l'entraîne pas également sous terre ; mère célibataire à 16 ans, elle ne fait pas de choix, elle prend tout. compte sur le soutien de ses parents entre nuits blanches à étudier, et celles au milieu des couches. chérit l'enfant-bonheur, née d'un réel amour avorté (( à défaut qu'elle l'ai fait. )) : elle ne regrette rien. ne regrettera jamais. ; à vingt-deux ans elle arrête ses études, workaholic, ouvre son commerce, fleuriste au centre de boston, volonté d'indépendance, quitte le cocon familial avec la progéniture, mais la proximité est gardée, le lien maintenu ; forever graceful, envers ses parents, et même son petit frère qui se sont relayés pour l'aider au cours des six dernières années ; c'est la fleur sauvage, la "maman grande soeur", trop cool, trop jeune, celle qui aime "foutre la honte" à sa fille désormais âgée de seize ans ; oscille tendrement entre l'esprit rebelle et la maman sévère, besoin de rappeler qu'elle sait être sérieuse ; belle indépendante, clame qu'elle n'a jamais eu besoin d'une figure paternelle, qu'elle se débrouille très bien seule ; elle fuit ce poids, celui de la solitude, celui des voix qui lui disent de retrouver cette flamme qu'elle a laissée un soir, lorsqu'il n'a pu lui laisser qu'une dernière lettre parfumée cachée au fond d'un tiroir